Sommaire
- Méthode 1 : le disque dur externe
- Méthode 2 : la gravure sur CD/DVD/BR
- Méthode 3 : la sauvegarde sur le réseau : NAS et serveur domestique
- Méthode 4 : le cloud computing
Introduction
Vous avez certainement sur votre PC une bonne flopée de photos de vacances, de musiques, de films… mais sont-ils vraiment en sécurité ? Probablement pas. Avez-vous pensé à ce qui arriverait si votre disque dur tombait en panne là, maintenant ? Vous donnés seraient probablement perdues. Evidemment des entreprises spécialisées peuvent dans certains cas récupérer des données sur des disques défectueux, mais l’opération est fastidieuse, coûteuse et pas toujours couronnée de succès ! Il est donc important de mettre en place chez soi un moyen de sauvegarder les fichiers personnels et/ou sensibles.
Méthode 1 : le disque dur externe
Soyons clair cette méthode, bien que largement utilisée, est mauvaise. Pourquoi ? Simplement parce qu’un disque dur externe a tendance à avoir plus de problèmes que les disques durs internes. La faute ne vient pas du matériel mais de l’utilisateur. Bien souvent faire tomber le disque par terre alors qu’il était en train de manipuler des données suffit à le mettre hors service.
Donc confier toutes ses données uniquement à ce matériel est une mauvaise idée, mais si vous garder une copie sur votre PC et uen redondance sur le disque externe cela crée un début de sécurité, pas optimal mais c’est un début !
Méthode 2 : la gravure sur CD/DVD/BR
Cette méthode est plus pérenne que le disque externe car les galettes sont un peu moins fragiles que les disques mécaniques. Néanmoins ils sont sensibles à la chaleur, à l’humidité et aux rayures. Ajouter à cela que l’espace contenu sur un disque est figé, et à part les médians réinscriptibles (« rewritable ») une fois que vous avez gravé quelque chose dessus impossible de le modifier, de rajouter ou supprimer quelque chose dessus. De plus on peut se poser la question de la place qu’occupent les galettes… à ranger dans des classeurs à l’abri du soleil et dans un endroit sec.
Cette méthode est peut-être la plus pratique, mais elle nécessite un petit investissement. Le principe est simple : vous branchez sur votre réseau un NAS (Network Attached Storage), sorte de gros disque dur raccordé à votre box et vous pouvez vous y connecter depuis n’importe quel poste du réseau, et bien souvent gérer des comptes utilisateurs de manière à avoir un espace privé en plus d’un partage commun. Les avantages sont multiples : la sécurité est accrue si votre NAS dispose d’une fonction de RAID entre les disques, c’est à dire gérer de manière spéciales les disques pour par exemple faire une copie supplémentaire de vos fichiers. De plus les fichiers sont centralisés et accessibles facilement depuis le réseau, voire depuis l’extérieur. D’un autre côté l’encombrement et le bruit peut en gêner certains, bien qu’il puisse être contenu dans une armoire par exemple. Aussi, le prix peut être rédhibitoire (comptez 200€ pour un NAS d’entrée de gamme 2 baies avec 2 disques de 1To).
Méthode 4 : le cloud computing
Avec la multiplication des offres « dans les nuages », vous pouvez à moindre coût mettre vos données en sécurité à distance. Le principe est le suivant : vous achetez de l’espace disque auprès d’une entreprise spécialisée qui possède des serveurs, et vous pouvez y stocker vos fichiers personnels.
Comparatif des offres « cloud computing ». ©Numerama 04/05/2012
Le principal atout de cette solution est la sécurité, car les données ne sont pas physiquement présentes chez vous, tout est opéré à distance. Malheureusement pour l’internaute français, les débits en upload de l’ADSL sont souvent très faibles, ce qui signifie des temps d’envoi des données très longs. De même la question de la sécurité se pose car les données ne sont pas sous votre contrôle, impossible de savoir ce qui se passe derrière les nuages du cloud.